De nos jours, on ne parle plus du cancer du sein, mais de cancers du sein. Lorsqu’une femme, ou plus rarement un homme, reçoit un tel diagnostic, la première question qui lui brûle les lèvres est : y a-t-il des métastases? Leur propagation est responsable de plus de 90 % des décès par cancer du sein.
D’un point de vue clinique, il existe cinq grandes familles de cancer. Certains sont associés aux hormones de l’oestrogène et de la progestérone pour lesquelles la science a développé des thérapies ciblées dont les taux de succès sont phénoménaux. Pour certains, la chimiothérapie continue d’être l’unique recours. Or, ces cancers sont particulièrement agressifs : bien qu’ils répondent au traitement, les rechutes sont fréquentes et ils ont une tendance accrue à former des métastases. Ce sont de véritables bombes à retardement.
Le cancer du sein appelé triple négatif fait partie de ceux-là. Il touche environ 15 % des femmes, surtout de moins de 40 ans. L’autre cancer plus difficile à combattre est le HER2 positif (HER2+), qui touche de 15 à 25 % des femmes recevant un diagnostic de cancer du sein. Ces deux types de cancer se développent et se propagent rapidement; ce sont ces tumeurs secondaires, dans des organes tels le cerveau, le foie, les os et les poumons, qui posent la menace principale à la survie des patientes. Diminuer, voire freiner, la progression métastatique est présentement le plus grand défi pour les oncologues et une promesse d’un meilleur avenir pour les personnes atteintes.
pour des milliers de femmes aux prises avec un cancer du sein. Nous espérons que les résultats de nos essais précliniques mèneront à des essais cliniques qui auront un impact significatif sur leur survie et leur qualité de vie. J’ai commencé mon doctorat alors que ma mère luttait contre un cancer du sein. C’est au tour de ma soeur d’en être très durement atteinte depuis maintenant 10 ans. Je le fais pour l’avancement de la science, mais je le fais aussi pour elles.
Jean-François Côté, Ph. D.,
Président et directeur scientifique intérimaire
de l’IRCM et directeur d’unité de recherche
Le laboratoire de Jean-François Côté a découvert que si l’on rend inactive (inhibition) une certaine protéine appelée AXL, on bloque entièrement la formation de métastases, et ce, sans aucune autre forme d’intervention. Depuis, ses essais précliniques sur les modèles animaux ont permis de valider AXL comme une cible thérapeutique prometteuse pour diminuer la progression métastatique du cancer HER2+.
Par ailleurs, sa plus récente étude effectuée sur des modèles cellulaires (en révision finale au prestigieux journal PNAS) démontre que l’inhibition simultanée d’AXL et d’une molécule ciblée pour l’immunothérapie contribue aussi à diminuer la tumeur primaire. Une découverte d’impact qui suscitera beaucoup d’intérêt puisqu’il est connu que les cancers de type HER2+ ne répondent pas bien à l’immunothérapie.
Le laboratoire Côté vise maintenant à faire les essais précliniques finaux pour tester cette cible thérapeutique prometteuse en combinaison avec la thérapie présentement utilisée en milieu de soins auprès des patientes atteintes du cancer HER2+, ainsi qu’avec l’immunothérapie. L’objectif : débuter les études cliniques afin d’offrir aux patientes ces nouvelles co-thérapies dès que possible et ainsi, sauver des vies.
L’IRCM est le berceau de la recherche fondamentale en cancer à Montréal et continue d’abriter plusieurs chercheurs de renom. Détenteur de la Chaire Transat en recherche sur le cancer du sein et soutenu en continu par les plus importants organismes subventionnaires, Jean-François Côté a découvert une superfamille de protéines qui régulent la migration cellulaire, et a contribué à plus de 68 publications dans des revues scientifiques de prestige.
Ses connaissances sur les caractéristiques clés contribuant à la métastase sont mondialement reconnues, et son laboratoire est parmi les rares au Québec à s’attarder aux mécanismes métastatiques, une problématique majeure que peu de laboratoires entreprennent d’étudier en raison de sa complexité. Jean-François Côté possède ce savoir exhaustif longuement acquis, qui part des connaissances de la tumeur dans son site d’origine, à celles de la migration des cellules cancéreuses dans la circulation sanguine, de leur signalisation puis leur installation dans d’autres organes.
Les études précliniques du laboratoire Côté ont toutes validé l’importance de la protéine AXL comme cible thérapeutique de choix. L’objectif est de finaliser les essais précliniques afin de tester cette approche auprès d’une cohorte de patientes d’ici 2023. Le laboratoire Côté collabore avec la forte expertise présente au Québec dans le but de développer les essais cliniques.
Dans le cadre de sa campagne majeure Inspirés par la vie, la Fondation de l’IRCM est fière de soutenir un projet de recherche clinique qui a le potentiel de transformer durablement les soins prodigués aux patientes atteintes des formes les plus agressives du cancer, dans le but de sauver des milliers de vie.
Soutenez cette recherche qui changera la donne pour plus du tiers des femmes atteintes d’un cancer du sein.
Participez aux dernières étapes de la validation d’un nouveau traitement beaucoup plus efficace pour prévenir la progression des métastases dans le cancer du sein.
Aidez le chercheur Jean-François Côté et son équipe à élaborer sa proposition d’essais cliniques essentiels pour donner de l’espoir aux femmes atteintes d’un cancer du sein.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Aenean euismod bibendum laoreet. Proin gravida dolor sit amet lacus accumsan et viverra justo commodo. Proin sodales pulvinar sic tempor. Sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Nam fermentum, nulla luctus pharetra vulputate, felis tellus mollis orci, sed rhoncus pronin sapien nunc accuan eget.
Lorem ipsum
Dolor sit amet